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Une pédagogie innovante

Chrystelle Fayolle, formatrice en finance chez Ecofac Angers, nous parle de son métier avec passion et conviction dans un secteur qui est en pleine mutation digitale.

Découvrez son témoignage.

 

Un parcours professionnel n’est jamais tout tracé 

À l’école, je n’étais pas une élève très assidue. Dès la 5ème, on m’a dirigé vers un CAP Tapissier d’ameublement en décor. Sans débouché et réelles ambitions pour ce métier, j’ai décidé de repartir à zéro très rapidement dans mes études. Après 4 ans de formation en comptabilité en alternance en tant qu’assistante comptable dans différents cabinets, j’ai continué d’exercer en entreprise. Quelques années plus tard, je suis devenue responsable financière tout d’abord chez un concessionnaire automobile puis dans différentes structures.

 

Le métier de formateur : et pourquoi pas ?

C’est une amie qui m’a soumis l’idée. Mais je ne voulais pas reprendre des études longues à 40 ans. J’ai alors suivi une formation de formateur pendant 1 an. Une expérience très enrichissante où l’on m’a enseigné la pédagogie, l’andragogie et surtout le socle de mes convictions pédagogiques : oublier les cours magistraux et se concentrer sur la scénarisation.

 

L’art d’enseigner la finance

Toujours un peu de théorie  mais surtout de la pratique ▶️ (et un peu d’humour  ) ! Je travaille beaucoup sous forme d’ateliers en groupe avec des mises en situation concrètes. Je considère mes étudiants comme des professionnels. Par exemple, pour un module business plan, je ne leur demande pas seulement un compte de résultats, j’attends d’eux une réflexion de A à Z sur la création d’une entreprise et ce que cela engendre comme le recrutement d’une équipe, l’évaluation des salaires qu’ils vont attribuer, la participation… Apprendre à avoir un esprit critique est aussi très important, ainsi chaque restitution de projet est réalisée devant leurs pairs qui participent à la notation.

 

Digitalisation de la profession

Quelques mois avant la Covid-19, j’ai décidé de suivre un Master 2 en ingénierie pédagogique digitalisée . Il manquait dans ma pédagogie le développement des outils numériques. Les étudiants de la génération Z ont besoin d’être stimulés par des contenus variés (vidéos, quiz en ligne, e-learning…). Je remercie d’ailleurs Ecofac de donner les moyens à ses formateurs de mettre à disposition une bibliothèque de ressources permettant aux étudiants d’être acteur de leur apprentissage . Mais attention, cela ne remplace pas les échanges en cours, pour que ces contenus soient efficaces il faut qu’ils soient mis à disposition en amont et aval de la formation.

 

Un petit mot pour encourager les étudiants…

Tout est possible, ne lâchez rien. Vous y arriverez si vous vous en donnez les moyens !